📸Aulas continue son clash Twitter avec L'Équipe

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Jibril Diop·6 décembre 2019

📸Aulas continue son clash Twitter avec L'Équipe

Jean-Michel Aulas continue de décharger sa bile sur Twitter.

Le président de l’OL a de sérieux griefs contre le journal L’Équipe, plus précisément l’éditorialiste Vincent Duluc. Il accuse le reporter de « mauvaise foi » car il chercherait à « diaboliser » l’entraîneur Rudi Garcia dans le cadre d’une campagne de « propagande malsaine anti-OL ».

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Nous avions déjà recensé ses tweets incendiaires du mercredi soir, mais la cuvée de jeudi est encore plus brûlante. Aulas est tout feu, tout flamme.

Vous dîtes dans votre article que l’entraîneur actuel serait celui dont le pourcentage de défaites est le plus important depuis 2008 sur 10 matchs : c’est un peu prendre vos lecteurs pour des demeurés et ça n’a pas de sens.
– jeudi 5 décembre 2019

Vous auriez pu dire à l’inverse, si vous aviez analysé le pourcentage des victoires (et non pas des défaites) des entraîneurs respectifs, que Rudi Garcia en est à 50 % de victoires (L1 + Champions League),
– jeudi 5 décembre 2019

En outre, le fait de parler de Rudi G. comme ancien entraîneur de l’OM pour mieux le diaboliser auprès des fans les plus passionnés,
– jeudi 5 décembre 2019

plutôt que de l’identifier comme l’entraîneur du doublé du LOSC ou de belles performances de la Roma, ne fait qu’augmenter le doute sur votre objectivité et sur le fond de vos objectifs personnels.
– jeudi 5 décembre 2019

Voyez, mon cher Vincent, que la mauvaise foi ne vient pas uniquement de chez moi, mais pour le coup de chez vous, mais comme cela fait deux fois de suite en deux jours que vous exprimez des positions qui méritent carton jaune, cela pourrait bien faire un carton rouge !
– jeudi 5 décembre 2019

Alors, je vous en prie, cher Vincent Duluc, laissez-nous travailler en paix. Arrêtez votre propagande malsaine anti-OL qui, je vous le répète, travaille bien sur le moyen et le long terme.
– jeudi 5 décembre 2019

Vous persistez à dramatiser volontairement une situation qui, vous le savez bien, est éphémère et qui ne vous autorise en aucun cas à tirer des conclusions définitives sur un bilan sportif qui ne se fera, malheureusement pour vous, qu’à la fin de l’année sportive.
– jeudi 5 décembre 2019

La différence entre un journaliste qui, je vous le redis, écrit bien, et un dirigeant de club qui réussit plutôt pas mal par rapport aux autres, c’est que le journaliste se fait plaisir à chaque défaite de l’équipe qu’il veut critiquer, ou de l’institution qu’il souhaite salir :
– jeudi 5 décembre 2019

il écrit les choses les plus négatives qui peuvent être retenues par les lecteurs les plus extrémistes, et il pourra redire exactement le contraire le lendemain du prochain match où l’équipe qu’il aura critiquée précédemment aura réussi,
– jeudi 5 décembre 2019

Le dirigeant quant à lui, comme l’entraîneur, construisent patiemment dans un contexte qui, par définition, est aléatoire car sportif, une vision sur le moyen et le long terme qui, dans le cadre de l’OL,
– jeudi 5 décembre 2019

positionne notre institution au premier rang des clubs français sur le plan sportif (sur 10, 20 et 30 ans), mais aussi avec une vision économique qui fait détenir à l’OL la totalité de ses infrastructures (y compris le stade)
– jeudi 5 décembre 2019

et une vision marketing et de développement international, pour être présent de longues années encore, y compris quand le journaliste … aura pris sa retraite.
– jeudi 5 décembre 2019

Ce qui est le plus désagréable, mon cher Vincent, c’est de travestir les statistiques.
– jeudi 5 décembre 2019

Les analyses au jour le jour souvent fondées sur des statistiques non probantes ne doivent pas desservir notre institution OL qui mérite plus de respect. Merci,
– jeudi 5 décembre 2019