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Pierre Germain·17 février 2019
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Pierre Germain·17 février 2019
Certes, le Real Madrid de Solari est beaucoup plus fringuant que le millĂ©sime Lopetegui. LâĂ©quipe madrilĂšne nâen reste pas moins une formation fragile cette saison.
La derniÚre preuve en date est la défaite un peu honteuse subie dimanche contre Gérone , qui restait sur 10 matchs sans victoire et 6 défaites consécutives avant ce déplacement à Santiago Bernabéu.
Une opposition conclue par la premiĂšre victoire de lâhistoire du club catalan dans lâantre du Real.
Pourtant sĂ©duisant en premiĂšre pĂ©riode, lâĂ©quipe madrilĂšne a ensuite Ă©tĂ© mĂ©connaissable au retour des vestiaires, encaissant deux buts lors du second acte pour finalement sâincliner aprĂšs avoir menĂ© au score. Un scĂ©nario inĂ©dit depuis 2014, lorsque le Barça sâĂ©tait imposĂ© 4-3 Ă Madrid alors que son adversaire menait pourtant 3-2.
Une fragilitĂ© qui ne fait pas le bonheur de Santiago Solari, qui a soulignĂ© les lacunes de son Ă©quipe aprĂšs la rencontre : « Notre usure nâest pas que physique, elle est mentale, au niveau de la concentration. »
Cerise sur le gĂąteau, le Real a en outre perdu son capitaine, Sergio Ramos ayant Ă©tĂ© exclu aprĂšs avoir Ă©copĂ© dâun deuxiĂšme jaune pour jeu dangereux. Un carton rouge synonyme de (triste) record pour le dĂ©fenseur espagnol, qui est devenu le premier joueur de lâhistoire de la Liga Ă ĂȘtre expulsĂ© Ă 20 reprises au cours de sa carriĂšre.
Un match Ă vite oublier du cĂŽtĂ© de Madrid, sachant que les deux concurrents directs au classement, le Barça et lâAtletico, sâĂ©taient imposĂ©s hier. Le Real perd donc du terrain, et pointe dĂ©sormais Ă 9 points du leader aprĂšs 24 journĂ©es.