Jeff Reine-Adélaïde fait le point sur sa progression | OneFootball

Du haut de ses 21 ans, Jeff Reine-Adélaïde vient d’entamer sa quatrième saison en tant que joueur professionnel.

Après avoir fait ses débuts à Arsenal en 2016, le milieu français a fait le choix -payant- de quitter Arsenal où la concurrence était rude pour partir s’aguerrir dans un club moins prestigieux en rejoignant le SCO en 2018, pour finalement signer à Lyon cet été, où il est devenu le transfert le plus cher de l’histoire du club.

Il est revenu dans une interview donnée à l’Équipe sur cette trajectoire et ses choix de carrière.

Sur son changement de dimension : J’ai passé des paliers, c’est surtout ça. Je pars de presque rien, parce que j’ai vécu des moments difficiles. En Angleterre, je n’avais presque pas de matches en professionnel. Si vous regardez, ma carrière je la commence à peine, elle a vraiment débuté il y a un an et demi. Maintenant, je m’épanouis quand je suis sur le terrain.

Concernant son repositionnement tactique (d’ailier droit à relayeur) :  Ça m’a beaucoup aidé, c’est là que je me sens le mieux, ça se ressent. Sur mais aussi en dehors du terrain. Mentalement, je suis à bloc. C’était un choix fort de rejoindre Lyon. Le meilleur projet pour moi et je vais y jouer dans l’axe.

Sur le choix de signer à l’OL et pas à Monaco : J’étais surtout content de voir que beaucoup de clubs me sollicitaient, dont Monaco, qui jouait la Ligue des champions il n’y a pas si longtemps. Mais j’ai estimé qu’il était préférable de signer à Lyon. Je me sens prêt à réussir dans ce club, qui joue le titre dans toutes les compétitions nationales.

À propos du SCO et de son départ d’Angers : Même sans moi, ils peuvent aller beaucoup plus haut. Le coach m’a apporté beaucoup de confiance, il m’a donné ce que je recherchais. Je m’étais mis d’accord avec le staff, tout le monde là-bas, pour partir si le club qui m’intéressait vraiment arrivait. Je suis content que la promesse ait été tenue.

C’était long. Mais c’est un club qui m’a tout offert et c’est grâce à lui que je suis arrivé là où j’en suis aujourd’hui. Je devais le remercier en restant pro. C’est une forme de respect que je devais aussi à mes partenaires.

Sur son statut avec les Espoirs : Je suis quelqu’un de simple, je veux juste aider mes partenaires. Mais s’ils pensent que je peux être un cadre, je le serai. Après, « cadre », c’est juste un mot, c’est sur le terrain que ça se joue.