Europa League 18/19 : quels favoris, quel sort pour les français ? | OneFootball

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Nicolas Basse·19 septembre 2018

Europa League 18/19 : quels favoris, quel sort pour les français ?

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Les groupes

Les favoris

Zenit

Entre vieux briscards et jeunes pépites, Saint-Pétersbourg pourrait tenir son rang de grosse machine d’Europa League. Vainqueur de la compétition il y a 11 ans, l’équipe Russe de Semak entame cette saison comme un prétendant sérieux à la victoire finale. L’élimination surprise l’année passée par Leipzig a sûrement dû laisser un goût amer dans la gorge, et le club aura envie de laver cet affront.


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Arsenal

Avec Unai Emery (triple vainqueur de l’édition entre 2014 et 2016) à leur tête, les Gunners auraient-ils trouvé le bon entraineur pour les mener au succès ? Si le titre en Premier League parait injouable, l’Europa League peut être un objectif à ne pas négliger. Arsenal a les armes pour aller très loin.

Chelsea

Les Blues sont assurément la plus grosse écurie de cette édition 2018/2019. Avec un effectif pléthorique et un début de saison canon, Maurizio Sarri a toutes les armes pour aller au bout et soulever le trophée. Mais dans la lutte en Premier League, Chelsea pourrait être tenté de mettre de coté l’Europe. Leur destin est donc entre leurs mains.

Les outsiders

Milan

Gennaro Gattuso a pris ses marques au Milan, et son équipe est bien moins bancale que la saison dernière. L’arrivée d’Higuain en pointe apporte un gros plus et San Siro a soif d’Europe. Si les Rossoneri s’impliquent dans la compétition, il ne serait pas étonnant de les voir arriver dans le dernier carré. Mais la victoire finale serait une grosse surprise.

Lazio

Les Romains ne font jamais dans la demi-mesure en Europa League. Soit ils sortent piteusement dès les seizièmes de finale, soit ils impressionnent et arrivent en quarts voire en demies. Cette saison, tout est possible une fois de plus. Mais Simone Inzaghi et ses hommes commencent à avoir l’habitude de jouer la compétition.

FC Séville

Si le club a récemment gagné trois fois l’édition, les Espagnols n’ont plus le lustre du milieu des années 2010. Mais l’équipe a tendance à se transcender en Europe, comme elle l’avait prouvé face à Manchester United l’année dernière en Ligue des Champions. Un panache suffisant pour embêter les plus gros ? Peut-être.

Fenerbahce

Les vice-champions de Turquie affichent un bel effectif avec André Ayew, Slimani, Valbuena, Soldado, Skrtel, Dirar, Topal ou encore Isla. Dans son stade Şükrü Saracoğlu, les adversaires devront être costauds pour ramener le moindre point. Avec leur nouvel entraineur Cocu, qui a transformé le PSV ces dernières années, l’Europe devrait être un objectif important de la saison.

Les chances des Français

Rennes

Astana, Dynamo Kiev et Jablonec. Le Stade Rennais n’a pas hérité du pire groupe de cette Europa League, mais les déplacement en Ukraine et au Kazakhstan seront longs et fastidieux. Sabri Lamouchi compte-t-il jouer la compétition à fond ? Si oui, une qualification en seizième de finale est envisageable, mais passer ce stade semble compliqué pour des Bretons inexpérimentés.

OM

Les finalistes malheureux de l’année passée l’ont annoncé clairement : un joli parcours en Europa League fait partie des objectifs. Mais attention, la présence de la Lazio, de l’Eintracht Francfort et de Limassol en phase de groupe ne facilitera pas la tâche des joueurs de Garcia.

Si le premier tour est passé avec succès, tout est possible par la suite. Le Vélodrome attend avec impatience de vivre des rencontres aussi folles que celles de la saison passée.

Bordeaux

Clairement cette saison, la priorité des Girondins n’est pas l’Europe. Après l’été catastrophique comprenant la perte de Malcolm, de départ de Poyet et un mercato très léger, les hommes de Bedouet vont se concentrer sur le championnat. Et le groupe composé de Copenhague, du Slavia Prague et du Zenit pourrait leur saper toute ambition européenne.