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Jibril Diop·3 décembre 2019
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Jibril Diop·3 décembre 2019
CâĂ©tait le choc des crocs : les Dogues se rendaient dans la taniĂšre du Lyon.
Une bĂȘte blessĂ©e est souvent dangereuse, mais ce nâest pas le cas de lâOL (8e). Lille (4e) a domptĂ© son adversaire sans ĂȘtre vraiment inquiĂ©tĂ© (1-0). Nous rĂ©sumons ce duel bestial en 3 points.
Renato Sanches a Ă©tĂ© lâun des rares motifs de satisfaction dans le camp lillois, Ă lâimage de ses derniĂšres sorties en L1. En voici un qui nage Ă contre-courant : lorsque ses coĂ©quipiers se noient, il surnage⊠et vice versa. Ce joueur est une Ă©nigme personnifiĂ©e.
Selon certains, la recrue venue du Bayern est un cadeau empoisonné, mais mardi soir il nous a agréablement surpris.
Lyon et Lille sont deux Ă©quipes traditionnellement offensives, mais la version 2019 de ces formations sâĂ©loigne de ces prĂ©ceptes va-t-en-guerre.
Le match du mardi soir Ă©tait sensĂ© ĂȘtre un festival offensif, mais les attaquants ont chĂŽmĂ©. JusquâĂ lâheure de jeu, il nây avait quâune dizaine de tirs tentĂ©s Ă se mettre sous la dent.
Au retour des vestiaires, statu quo total : des passes latĂ©rales et des attaques Ă cĂŽtĂ© de la plaque. Le but tardif dâIkonĂ© a Ă©tĂ© la seule Ă©claircie dâune soirĂ©e noire pour les attaquants.
La rengaine dans les acadĂ©mies de football est comme suit : quand on ne sait pas marquer, il faut savoir ne pas encaisser. Mardi soir, Lyon a pĂȘchĂ© dans ses deux vocations, surtout en dĂ©fense.
Le but encaissĂ© par les Gones frise la faute professionnelle, en commençant par le « mini-dĂ©gagement » de Marcelo Filho. Cette dĂ©fense est dĂ©solante au point de virer au comique. Parfois, mieux vaut en rireâŠ