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Bruna Fernandez·21 janvier 2019

Leonardo Jardim se voit rebondir en France

Image de l'article :Leonardo Jardim se voit rebondir en France

On ne quitte pas le Rocher facilement. Après plus de quatre saisons à la tête de l’AS Monaco, Leonardo Jardim, évincé au profit de Thierry Henry, vaque à ses occupations sur la Côte d’Azur.

Dans un long entretien accordé à l’Équipe, il s’est confié sur son avenir. Désormais sans club, il a reçu des propositions venant de l’Arabie Saoudite ou la Chine, qu’il a pour l’instant refusé.


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« Quand tu es entraîneur de foot, au niveau auquel j’ai eu l’habitude de pratiquer ces dernières années, tu ne prends pas une décision seulement par rapport à l’argent », explique-t-il.

« Tu prends aussi en compte tout le reste : quel est ce championnat ? Est-ce bon pour la famille ? Est-ce que tu as vraiment besoin de cet argent pour vivre ? Et beaucoup d’autres choses. »

« La décision, on la prend une fois qu’on a mis tout ça sur la table. Je me donne jusqu’au mois de juin », assure le technicien portugais.

« Je suis sûr qu’un club des cinq grands championnats viendra d’ici juin. Directement ou indirectement, plusieurs dirigeants de clubs des cinq grands championnats ont déjà parlé avec moi. »

« J’aime beaucoup la Ligue 1 et il y a une chose dont je suis sûr, peut-être pas à 100 %, mais à 80 %, c’est qu’un jour je reviendrai à Monaco. La deuxième chose dont je suis sûr, c’est que je vais entraîner un autre club français. »

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« Une partie de mon coeur est à Monaco », admet Jardim, proche du vice-président du club Vadim Vasilyev.

« Cette semaine, il m’a appelé pour me féliciter, il pensait que j’avais signé en Chine. Avec le président et Vadim, j’ai toujours été très direct, j’ai essayé de toujours dire les choses franchement. »

Après huit journées de championnat, le coach avait alerté la direction sur ses difficultés à mener un effectif bancal vers le podium du championnat. Ses remarques lui ont fait perdre son poste, mais il ne garde pas de rancoeur.

« Ça s’est passé de manière très amicale, très simplement. On a réglé les choses en cinq minutes, autour d’une table. »

« Aujourd’hui, je vois une autre attitude lors de ce mercato d’hiver et je pense, j’espère, que Monaco va se rapprocher de la position qu’il mérite. »

« L’entraîneur peut aider, les dirigeants aussi. Mais ce sont les joueurs qui jouent », conclut-il.