📽 Les meilleurs étrangers de Ligue 1 : Zlatan Ibrahimovic 🇸🇪 | OneFootball

Avant la France

Né à Malmö en Suède en 1981, le petit Zlatan intègre le centre de formation de sa banlieue à l’âge de 15 ans. En 2001 il rejoint l’Ajax Amsterdam pour 8 millions d’euros.

Après une première saison sans réussir à s’imposer, il inscrit 26 buts en 50 matches les deux années suivantes. Son but contre NAC Bred est considéré comme le plus beau de l’histoire du club.

C’est en 2004 que sa carrière décolle, mais elle n’est pas sans embûches. En 2004, il débarque à la Juventus, mais au terme de la saison 2005-2006 le club est relégué après le scandale du Calciopoli.

Le Suédois engage alors un bras de fer avec les dirigeants et rejoint l’Inter Milan, où il deviendra le joueur le mieux payé du monde et cumulera 66 buts en 117 matches. Il remporte la Serie A durant trois années consécutives.

Ciblé par le Barça, il est transféré pour 50 millions d’euros en plus d’un échange fou avec Samuel Eto’o. Malgré une Liga en poche, il ne s’adapte jamais au style de Pep Guardiola, avec qui ses relations sont très tendues.

Il retourne alors une nouvelle fois en Italie, prêté en 2010 puis transféré à l’AC Milan. En 2011, il est à nouveau sacré champion d’Italie. Souhaitant poursuivre sa carrière avec les Rossoneri, Ibrahimovic est « forcé » de rejoindre le PSG, selon ses dires.

Ses années en D1

Arrivé à Paris en 2012 au début de l’ère qatarie, Ibra devient le centre des attentions. Ses buts spectaculaires et sa forte personnalité font de lui l’acteur principal du club sur le terrain.

Attaquant le plus prolifique de l’histoire du club avant d’être dépassé par Cavani, il est meilleur joueur et buteur du championnat à deux reprises et participe activement aux titres de champions de France du PSG en 2013 et 2014.

Portant sur ses épaules les nouvelles ambitions du club, il est également prisé pour ses déclarations prétentieuses et drôles dans la presse. Le verbe « zlataner » est si utilisé qu’il rentre même dans le dictionnaire.

Sa particularité

Ciseau acrobatique, coups de karaté, ailes de pigeon, coup du scorpion… Zlatan est le maître des buts les plus fous. Amoureux du « jogo bonito » des Brésiliens dans les années 1990, le buteur d’1m95 allie puissance de frappe et techniques originales pour en mettre plein la vue.

Au caractère fort, il préfère se la jouer solo que contribuer au collectif, et s’échauffe souvent l’esprit sur le terrain, collectionnant les cartons.

S’il est bien meilleur buteur de la sélection suédoise, les grands prix internationaux lui échappent. Zlatan n’a jamais remporté de titre européen.

En dehors du gazon vert, il enchaîne les punchlines et alimente le culte d’une personnalité atypique. Grimé en roi pour un livre ou super héros pour un jeu vidéo, il sait faire de son image un argument de vente.

Et après ?

Durant l’été 2016, le numéro 9 rejoint Manchester United où il entame la saison en faisant trembler les filets de la plus belle des manières. Une rupture des ligaments croisés en avril 2017 l’éloigne des terrains pendant près de neuf mois.

En mars 2018, libre de tout contrat, Ibra s’engage chez les Californiens du Los Angeles Galaxy, en MLS. Élu meilleur nouveau venu de l’année du championnat nord américain, l’attaquant continue de « zlataner » ses adversaires, à l’âge de 37 ans.