Lisandro Lopez aurait pu jouer à la Juve ou à Chelsea | OneFootball

Il était une star de l’OL. Dans un long entretien accordé au média argentin Racinguista, Lisandro Lopez est revenu sur son départ forcé du club rhodanien. Arrivé à Lyon en 2009, l’attaquant a dû s’exiler au Qatar après plusieurs conflits avec la direction du club.

« Après trois ans et presque 80 buts à Lyon, l’entraîneur (Rémi Garde à l’époque ndlr) décide de me mettre ailier gauche, avec Gomis en numéro 9, Lacazette de l’autre côté et Gourcuff ou Grenier en créateur », raconte-t-il.

« Je n’étais pas d’accord, assure le buteur. Au bout de six mois, j’ai décidé de rendre le brassard et j’ai dit que je préférais être sur le banc plutôt que de jouer à ce poste. »

Cherchant un club où rebondir, le joueur de 35 ans, qui évolue aujourd’hui au Racing Club en Argentine, a dû faire face aux refus de Jean-Michel Aulas.

« À la fin de la saison, j’avais la possibilité d’aller à la Juventus mais le président de Lyon a fermé la porte. Je n’avais pas d’agent donc je discutais moi-même avec les entraîneurs », poursuit l’Argentin.

« À une semaine de la fin du mercato, André Villas-Boas, à Tottenham, m’appelle. Tout était réglé et le président m’a encore fermé la porte. »

« J’ai appris à ce moment-là que Villas-Boas avait voulu me faire venir à Chelsea, mais qu’on ne me l’avait jamais dit. J’étais tellement déçu et frustré que je me suis promis de ne plus jamais jouer en Europe. »

Cherchant à rejoindre l’Argentine, il s’est finalement résolu à partir là où il pouvait.

« J’ai donc appelé Ayala pour venir au Racing mais il m’a dit que Lyon demandait 6 ou 7M€. Je n’avais plus qu’un an de contrat. Lyon essayait de m’envoyer à Monaco ou à Naples. Mais comme je m’étais dit que je ne jouerais plus jamais en Europe, je suis parti au Qatar. »