OneFootball
Jibril Diop·30 novembre 2019
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Jibril Diop·30 novembre 2019
Marseille entretient le rêve d’une qualification en Ligue des Champions. La dernière victoire contre Brest et la dynamique actuelle viennent rehausser les ambitions phocéennes de façon exponentielle.
Dans ce jeune collectif marseillais, il y a un parfait amalgame entre exotisme (Benedetto, Alvaro, Villas-Boas) et souche locale (Payet, Rongier, Mandanda, Sanson et les autres vétérans de L1). L’épopée 2017 de Monaco et 2009 de Bordeaux montre que cette formule melting-pot est gagnante lorsque le bon dosage est appliqué.
Le retour anticipé de Florian Thauvin devrait davantage arrondir les angles et apporter du punch dans la construction du jeu. La cellule de recrutement serait aussi bien inspirée d’apporter des renforts défensifs. L’arrière-garde reste péniblement vulnérable, malgré le grand bond en avant du jeune Kamara et la renaissance graduelle d’Amavi.
Avec ce stock de talent hétérogène, cet OM nous rappelle vaguement celui de l’époque Eric Gerets : des failles certaines mais un potentiel indéniable.
Le challenge de Villas-Boas, c’est de pérenniser cette dynamique de victoires et de ne pas flancher au printemps, comme c’est souvent le cas sur la Canebière. Après tout, ce sont les implosions de fin de saison qui ont terni les mandats de Bielsa et Garcia.
L’embellie olympienne est rendue plus savoureuse par les déboires des concurrents directs : le retard à l’allumage de Lyon et la crise de croissance de Monaco ouvrent une voie royale à l’OM vers les tickets estampillés « LDC ».
Présentement, Bordeaux (4e) et Saint-Étienne (5e) talonnent les Phocéens, mais leurs irrégularités chroniques menacent de les plomber dès le Nouvel An.
Grâce aux points glanés ces dernières semaines (4 victoires consécutives), Marseille se met en bonne posture pour négocier la dernière ligne droite. Une ligne qui mène droit au but.