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Bruna Fernandez·16 novembre 2018

Petit, Ferland Mendy parlait tout seul en jouant

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Dans un portrait dressé par France Football ce jeudi, on apprend un peu plus Ferland Mendy, qui fait ses débuts en Équipe de France. Le défenseur de l’OL, né dans la petite ville d’Ecquevilly, a fait ses tout premiers de footballeur pas au club de la ville.

Un de ses amis d’enfance, Mangane Yaya, a révélé qu’il avait déjà l’esprit de compétiteur, mais surtout des petites manies bizarres. « Il était encore petit, mais, déjà, il n’aimait jamais perdre », raconte-t-il.


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« Et ensuite, ce dont je me souviens, c’est qu’à chaque fois qu’il réussissait à passer son adversaire avec un dribble ou un crochet, il disait à haute voix « vitesse, vitesse ». C’était marrant, il devait penser que ça le ferait aller plus vite ! »

Placé à l’époque au poste d’attaquant, le petit Ferland fait ses gammes dans la cité, et se découvre un talent pour les dribbles et les passements de jambes.

« On avait un petit terrain qui n’existe plus aujourd’hui, le « terrain de pierre ». C’est là qu’on jouait, et là on a vu qu’il avait une aisance avec son pied droit. On le voyait sur sa conduite de balle, ses jongles… Droite ou gauche, pas de problème ! », se souvient Mangane.

Jouant au aujourd’hui comme latéral gauche, « Babal » (son mystérieux surnom), est devenu l’un des éléments clés de l’effectif Bruno Genesio. Mais son talent ne s’arrête pas sur les terrains.

« Il est très bon aux jeux vidéos, à FIFA, Mais il fait trop le malin ! Je le battais avant, hein, mais maintenant… C’est un provocateur en plus, il aime trop chambrer… », plaisante son cousin Marc Gomis dans France Football.

« En cuisine, par contre, c’est pas du tout ça… Il ne sait pas faire à manger ! Il a de la chance d’avoir Madame à la maison… Il doit savoir faire des pâtes, mais franchement, rien de plus… » Bleu d’accord, mais pas cordon bleu.