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Romain Welter·2 avril 2020
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Romain Welter·2 avril 2020
Ce mercredi, Netflix a mis en ligne la deuxiĂšme saison de la sĂ©rie dĂ©diĂ©e au club du Nord de lâAngleterre. Elle est encore plus honnĂȘte et jouissive que la premiĂšre.
âSunderland til I dieâ offre une plongĂ©e unique au coeur dâun club de football professionnel et rien nâest cachĂ© au spectateur. Vous verrez tout : lâarrivĂ©e de nouveaux dirigeants qui veulent tout rĂ©volutionner, les hauts et bas de lâĂ©quipe premiĂšre, les Ă©tats dâĂąme des joueurs, les nĂ©gociations de contrats sans oublier les moments trĂšs tendus dans les derniĂšres minutes du mercato.
La sĂ©rie nous permet de dĂ©couvrir une galerie de personnages qui font le ciment de nâimporte quel club de football, du propriĂ©taire au supporter abonnĂ© depuis les annĂ©es 1950 en passant par la nouvelle recrue, la star de lâĂ©quipe ou lâintendant.
Alors que Sunderland Ă©volue trĂšs loin de la Premier League lors de cette saison, cette sĂ©rie est une ode incroyable Ă lâamour quâun peuple peut porter Ă ses couleurs et son club. Câest finalement ce qui restera au bout de ces six Ă©pisodes : cette passion unique que peut susciter le Sunderland AFC, peu importe ses rĂ©sultats et peu importe la division dans laquelle il Ă©volue.
âSunderland til I dieâ fait raisonner une maxime du cĂ©lĂšbre Ă©crivain uruguayen Eduardo Galeano. Ce dernier expliquait fort justement que « dans sa vie, un homme peut changer de femme, de parti politique ou de religion, mais il ne change pas de club de football ». Le peuple de Sunderland semble dâaccord.