📽 Rétro : 10 moments-clés de l'année 2018 | OneFootball

Paris coince encore en C1…

Le PSG hérite de l’un des pires tirages possibles pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Le club francilien finit premier de son groupe devant le Bayern, mais doit ensuite affronter le Real, deuxième de son groupe derrière Tottenham. La poisse.

Les Parisiens sont d’abord battus à Madrid, et s’inclinent également au Parc des Princes au match retour, dans une double opposition qui met en lumière les limites du PSG sur la scène européenne.

Trop tendres, trop timides, les hommes d’Emery se font croquer par des Madrilènes métamorphosés en C1 et de retour à leur meilleur niveau.

La phase de poule de la campagne actuelle est porteuse d’espoir, espérons que Paris parviendra à vaincre ses démons européens en 2019.

…mais règne sans partage sur l’Hexagone

Si la C1 ne réussit toujours pas au PSG, les Parisiens sont en revanche intraitables dans l’Hexagone.

Sacrés à 5 journées de la fin, les hommes d’Emery finissent la saison avec 93 points au compteur, et 109 buts inscrits, un record depuis la saison 59-60 et les 118 buts du RC Paris.

La saison 2018-2019 confirme cette tendance : Paris réalise un début de saison impressionnant, avec 14 victoires consécutives. Du jamais vu. À la trêve, le PSG est invaincu et compte 13 points d’avance sur son dauphin, Lille. Trop fort pour la Ligue 1.

L’épopée européenne de Marseille

L’OM connait une campagne européenne exceptionnelle. Après s’être qualifiée pour la phase de poule en battant Oostende et Domžale, l’équipe de Rudi Garcia finit deuxième de son groupe derrière Salzbourg.

Les seizièmes, puis les huitièmes de finale se passent sans encombre, puisque l’OM remporte 3 de ses 4 premiers matchs de la phase finale de la compétition contre Braga et Bilbao et se hisse sans trop de soucis en quarts de finale.

Les choses se compliquent alors, puisque les Marseillais perdent le match aller contre Leipzig (1-0). Mais le match retour au Vélodrome est un véritable festival : l’OM s’impose brillamment 5-2 et file en demi-finale, pour les retrouvailles avec la deuxième équipe européenne sponsorisée par Red Bull, Salzbourg.

À l’issue de cette double opposition, Marseille prend le meilleur sur son adversaire et file en finale. L’OM a coupé les ailes de Red Bull.

La dernière marche est trop haute pour les Marseillais, qui chutent logiquement, mais avec les honneurs, face à l’Atletico. Le scénario de la finale est la preuve incontestable que le niveau des Colchoneros correspondait plus à la Ligue des Champions.

L’OL domine le football féminin

L’Olympique Lyonnais est assurément le club qui domine le foot féminin. En gagnant pour la troisième année consécutive le titre européen, après avoir battu Wolfsburg, les Lyonnaises sont devenues l’équipe féminine la plus titrée dans la compétition (2011, 2012, 2016, 2017, 2018).

Moteur du groupe lyonnais, qui gagne le doublé championnat-Ligue des Champions, la Norvégienne Ada Hegerberg est la première joueuse à remporter le Ballon d’Or.

La fin d’une ère pour le Real

26 mai 2018 : le Real s’impose face à Liverpool en finale de la Ligue des Champions. Le scénario est terrible pour les Reds, qui perdent d’abord leur joueur star, puisque Ramos met illégalement Mohammed Salah hors d’état de nuire dès la première demi-heure de jeu. Cet attentat sur le « Roi d’Égypte » passe inaperçu, puisque le défenseur espagnol n’est même pas averti.

La suite n’est pas plus reluisante pour Liverpool. Le portier Loris Karius offre deux buts aux Madrilènes, qui n’en demandaient pas tant pour obtenir leur troisième sacre consécutif en C1.

Bale inscrit un but d’anthologie pour parachever la victoire des siens : Zidane réalise un exploit encore inédit, avec un triplé historique en Ligue des Champions. À ce moment-là, tout va bien à la Maison Blanche, qui est de nouveau sur le toit d’Europe, alors que Ronaldo remporte sa cinquième Champions League.

Les dirigeants madrilènes ne se doutent pas à ce moment-là que cette victoire va marquer la fin d’une ère : dans les jours qui suivent, Zidane annonce qu’il quitte le Real, après 3 ans à la tête du club et 9 titres gagnés. Cette première bombe sera suivie d’un nouveau séisme, lorsque Ronaldo fait, lui aussi, savoir qu’il va partir, au terme d’une décennie de bons et loyaux services.

6 mois plus tard, les conséquences de ces deux départs sont flagrantes : orphelin de ses deux stars, le Real est en pleine phase de reconstruction après avoir connu une période glorieuse, conclue sur une performance historique.

Le parcours croate en Coupe du Monde

Bien évidemment, la victoire de la France en Russie est l’évènement majeur de l’année 2018. Vous pourrez découvrir prochainement notre rétrospective entièrement consacrée au parcours des Bleus lors du Mondial.

Au moment de se remémorer les plus belles performances de 2018, saluons l’exploit de l’équipe de Dalić, qui a écrit la ligne la plus glorieuse de l’histoire du football croate.

Emmenée par un Modric au sommet de son art, récompensé par un Ballon d’Or qui couronne une année exceptionnelle (C1 et finale de la Coupe du Monde), la sélection croate a réalisé une campagne de Russie impressionnante.

Le sélectionneur a fait des merveilles pour bâtir une équipe d’infatigables guerriers au mental d’acier. En atteignant la finale, elle a fait mieux que la génération dorée des années 90,- le millésime tricolore de 98 en sait quelque chose -, la référence d’excellence en matière de football croate jusqu’à cette année. Bravo Messieurs.

Manchester City survole la Premier League

L’équipe de Guardiola a roulé sur l’Angleterre la saison passée, pour gagner le cinquième titre en Premier League de l’histoire du club.

Ce sacre est celui de tous les records. Les Cityzens finissent la saison avec 100 points au compteur, une première dans les annales du championnat anglais. Les hommes de Guardiola ont gagné 32 des 38 matchs disputés au cours de la saison, soit le plus haut total de victoires pour une équipe dans un championnat anglais à 20 équipes.

Et les records sont légions : plus grand nombre de buts inscrits (106), meilleure différence de buts (+79), équipe la plus rapide à inscrire 100 buts en une saison, plus grand nombre de victoires consécutives (11). L’année dernière, Manchester City était sur une autre planète.

Symbole particulièrement savoureux pour tous les fans de City, le dauphin, Manchester United était relégué à 19 longueurs à l’issue du championnat. Là encore, une première.

Salah, roi d’Égypte et d’Angleterre

Pour sa première saison avec les Reds, Mohammed Salah n’a pas eu besoin de période de rodage.

Le « Roi d’Égypte », tel que le surnomment les supporters des Reds, connait une saison historique, conclue par le record de buts inscrits en une saison de Premier League : 32 réalisations à l’issue de la campagne.

Liverpool finit l’année sans titre, mais le feu follet égyptien, lui, a été récompensé à titre individuel du Prix Puskaś pour son but incroyable dans le derby contre Everton. Ce lot de consolation, au regard des autres fameux pions en lice, récompense justement l’année flamboyante de l’attaquant de Liverpool.

La naissance du Prince Mbappé

Si le talent de Mbappé avait déjà éclaté aux yeux de toute l’Europe lors de l’année faste de Monaco en 2017, l’année 2018 a été celle de la confirmation du natif de Bondy sur la scène internationale.

Le Golden Boy 2018 a montré à la planète qu’il est l’avenir du football mondial. Titré champion de France avec Paris après l’avoir été l’an passé avec Monaco, l’attaquant français a poursuivi son ascension foudroyante au cours de la Coupe du Monde, qu’il a éclaboussée de son talent.

Élu meilleur espoir de la compétition, il a notamment réalisé une performance époustouflante face à l’Argentine, avant de devenir le plus jeune buteur en finale de la Coupe du Monde depuis un certain Pelé.

Sa progression exponentielle continue, en témoigne sa première place au classement des buteurs de Ligue 1 à la mi-saison. 2018, l’année du début de règne de Kylian Mbappé ?

Boca-River : match du siècle plein de rebondissements

La rivalité entre Boca Junior et River Plate est l’une des plus féroces de l’histoire du foot. Le duel entre les ennemis jurés de Buenos Aires réserve systématiquement des duels acharnés. De fait, lorsque les deux équipes se sont hissées jusqu’à la finale de la Copa Libertadores, toute l’Argentine attendait fiévreusement cette rencontre comme le match du siècle.

Et quel scénario. Sur comme en dehors du terrain, la rencontre a réservé son lot de tensions et de rebondissements. Le match aller s’est conclu sur un score nul (2-2), au terme d’une opposition disputée dans une ambiance bouillante à la Bombonera.

La suite est un chaos sans nom, qui montre bien la folie qui s’empare de Buenos Aires quand il s’agit de football. Le match retour, qui devait se dérouler au Monumental de River, n’a pas eu lieu ce jour-là, en raison des débordements des supporters de River, qui prirent pour cible le bus de Boca Juniors.

Après plusieurs reports et un joyeux capharnaüm, la nouvelle, navrante pour les Sud-Américains, est tombée : le match retour ne se jouera pas en Argentine, mais à Santiago Bernabeú, à Madrid.

Pour des raisons de sécurité, la finale est délocalisée en Europe, du jamais vu. Au terme du match retour, et après prolongations, River, qui concède pourtant l’ouverture du score, s’impose 3-1 et remporte le match du siècle.