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Romain Welter·6 février 2020

Samir Nasri, pari perdu en Belgique

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En début de saison, l’arrivée du Marseillais à Anderlecht avait été accompagnée d’une certaine fièvre médiatique. Nasri s’était laissé séduire par le discours de son ancien coéquipier Vincent Kompany et le projet du club bruxellois.

A 32 ans, celui qui avait remporté deux titres de champion d’Angleterre avec Manchester City pouvait-il devenir le phare offensif et le guide de la jeune génération des Mauves ?


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Sept mois après sa signature, la réponse est non et le bilan est globalement négatif. Dans une équipe en totale perdition, Nasri n’a rien pu amener. Il faut dire que l’ancien international français n’a joué que sept matches de Jupiler League dont cinq en tant que titulaire.

A cause de blessures récurrentes, le milieu offensif n’est ainsi plus apparu sur un terrain depuis début octobre. Victime d’une déchirure aux ischio-jambiers, il a ensuite souffert d’une déchirure aux adducteurs et nul ne sait quand il sera apte à nouveau.

Il y a quelques jours, le directeur sportif d’Anderlecht, Michael Verschueren, a d’ailleurs expliqué que le club regrettait le pari Nasri : « A refaire, aurait-on signé Samir Nasri ? Avec ce qu’on sait maintenant, non. »

Il ne serait pas surprenant que le Marseillais ne fasse pas long feu du côté de Bruxelles.